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Tai Ji Quan et Qi Gong - Club de la Retraite Sportive
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Le Taï Chi Chuan (Taï Ji Quan) appelé aussi Taï Chi est un art martial chinois, dit “interne”.
Son exécution fait appel à l’énergie interne, fondée sur le relâchement et la souplesse en opposition à l’utilisation de la force physique pure (énergie externe).
Selon la légende, au 13ème siècle, le moine taoïste ZHANG Sanfeng créa le Taï Chi Chuan, en mêlant les techniques martiales enseignées au monastère de Shaolin et des techniques de santé d’origine taoïste basées sur la culture et la préservation de l’énergie interne (nei gong).
L’origine historique du Taï Chi Chuan se trouve au 17ème siècle dans la province de HENAN au centre de la Chine, dans le village de CHEN JIA GOU. Cet art martial était pratiqué et enseigné au sein de sa famille par CHEN Wangting, expert en boxe chinoise et en maniement de l’épée et de la lance.
A partir du 19 ème siècle Le Taï Chi Chuan se développa en dehors de CHEN JIA GOU par YANG Luchan qui l’apprit au sein de la famille CHEN et le modifia pour le rendre accessible au plus grand nombre. Les héritiers de YANG Luchan transformèrent le Taï Chi Chuan pour en faire un style distinct du style “CHEN”.
Le Taï Chi Chuan est une pratique martiale traditionnelle qui se transmettait au sein des familles de père en fils, et ensuite de maître à disciple au sein des écoles de Taï Chi. C’est ainsi qu’on distingue plusieurs écoles de Taï Chi ou styles dont les plus connus sont les écoles “Chen”, “Yang”, “Wu”, “Sun” qui elles mêmes se divisent en sous groupes.
Les principes du Taï Chi Chuan sont l’utilisation d’une force souple et dynamique. Dans les formes codifiées les mouvements sont de forme circulaire, utilisant la rotation et l’enroulement. L’accent est mis sur l’enchaînement fluide et continu des mouvements, sur le relâchement général et la coordination de toutes les parties du corps .“Tout le corps ne fait qu’un”. Le Taï Chi Chuan peut être aussi vu comme un “Qi Gong”, pratiqué comme un travail sur le souffle. Pratiqué lentement en utilisant le souffle, Il permet de s’exercer longtemps sans ressentir la fatigue. Il permet de s’accorder au “Qi”, de le ressentir profondément dans le corps et de l’esprit. Bien pratiqué il favorise un sentiment de détente et de bien-être général.
Les écoles de Taï Chi Chuan comportent un ou plusieurs enchaînements (ou formes) à mains nues. Elles proposent aussi des formes codifiées de maniement des armes : épée, sabre, lance, hallebarde, et aussi des formes avec éventail exécutées selon les principes de souplesse, de fluidité, de coordination et d’harmonie.
Le Taï Chi Chuan peut aussi se pratiquer avec un partenaire, dans des exercices de “poussée des mains” où les principes martiaux du Taï Chi Chuan sont mis en oeuvre et testés, et aussi dans l’étude des différentes postures tirées des formes à main nue pour expliquer leur formation martiale.
Ainsi Le Taï Chi Chuan est un domaine vaste et complet par lui même que nous ne pouvons prétendre maîtriser entièrement. Pratiquer le Taï Chi Chuan implique une recherche permanente de l’harmonie du corps et de l’esprit et de l’être humain avec le monde qui l’entoure.
D'abord le silence...
“ D'abord le silence ... Puis le geste, lent, inscrit dans une expression graphique. Souple, sans tension, rythmé avec la respiration elle aussi relâchée, sans à-coup. Dans l'espace s'inscrivent des signes. Invisibles. Éphémère écriture du corps engagé dans une confrontation complice avec l'air.
Trait d'union mobile entre la terre dans laquelle il s'ancre et le ciel vers lequel il s'élève.
La chorégraphie (le corps est graphie) a perdu ses élans guerriers pour tendre à la poésie pure ”.
Ce texte d’André-Claude Gambero, l’un de nos membres, décrit parfaitement le taijï quan qui apporte apaisement et sérénité.
Comme pour toute pratique, sportive ou artistique, il convient d’être assidu. C’est indispensable pour parvenir au bien-être du corps et de l’esprit.