Pour ce second plateau partagé de la saison, ce sont les compagnies de danse La Vouivre et Amélie Poulain qui seront mises à l’honneur.
Dans un solo très épuré d’une vingtaine de minutes, La Vouivre joue sur le trouble entre réel et illusion numérique, à travers les notions de seuil, de marge mais aussi d’impermanence dans une chorégraphie où le mouvement et la lumière engagent un dialogue et se répondent avec fluidité et délicatesse.
Quant à la Compagnie Amélie Poulain, elle nous invite à repenser l’altérité et l’espace temps grâce à son duo de danseuses qui évoluent comme un seul et même être, hybride et irréel. Dans ce nouveau spectacle qui s’inscrit dans la droite ligne de la création précédente, Jeu de dame, les corps résonnent sur du beatbox dans un écrin de projection numérique contribuant à brouiller les repères de réalité, pour emmener le spectateur vers une réflexion sur une société en mutation qui donne le vertige.